Juin 2005. Le regretté Steve Jobs, fondateur d'Apple, s'adresse aux jeunes diplômés de l'Université de Stanford. "Faites ce que vous aimez", les exhorte-t-il dans son discours intitulé How to live before you die (disponible sur www.ted.com: 15 minutes que je vous recommande de visionner).
A l'âge de 17 ans, confie-t-il, Steve Jobs entend la phrase suivante: "Si vous vivez chaque jour comme si c'était votre dernier, un jour vous aurez très certainement raison."
Choisissons donc un métier qui nous convienne; mais plus fondamentalement, trouvons une façon de l'exercer qui soit en phase avec nos aspirations, nos motivations. Steve Jobs aura fait carrière dans l'informatique; mais au fond, ce qu'il aimait, c'était inventer, créer, innover.
Steve Jobs avait ses aspirations, ses motivations; nous avons les nôtres. A nous de les découvrir, d'opter pour une profession et – surtout – un environnement qui nous permettent de les exprimer. A l'image d'un végétal, nous prospérons ou dépérissons, selon le terrain dans lequel nous sommes plantés.
"Aimer c'est monter si haut / Et toucher les ailes des oiseaux / Aimer c'est ce qu'il y a de plus beau", entonnent en arrière-fond, Roméo et Juliette…
"Faites ce que vous aimez", recette miracle du bonheur professionnel? Vers la fin de son discours, Steve Jobs glisse subtilement: "Aimez ce que vous faites". Intentionnellement ou non, il parachève ainsi le cercle: changeons, libérons-nous de ce que nous n'aimons pas; et aimons ce que nous ne pouvons pas changer, ce dont nous ne voulons pas nous libérer.
Faisons ce que nous aimons; et aimons ce que nous faisons.