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Gestion du stress: la pression idoine

"Les hommes pratiquent le stress comme si c'était un sport." Provocatrice, Madeleine Ferron? Réaliste, plutôt: car la pression, nous la recherchons...

Admettons, par hypothèse, que vous vous trouviez dans un nouvel environnement professionnel, exempt de la moindre pression. Concrètement, on ne vous y demanderait rien. Personne, ni clients, ni collègues, ne vous solliciterait jamais. Comment vous y sentiriez-vous?

C'est un peu, d'ailleurs, la page vierge à laquelle l'entrepreneur est confronté quand il se met à son compte. Surtout s'il saisit l'occasion pour changer de domaine d'activité. Pas la moindre lettre, le moindre courriel, le moindre téléphone: tout est à construire.

Nous avons horreur du vide

Lorsque nous n'avons rien à faire, un sentiment de vide s'empare de nous. Et comme nous avons horreur du vide, nous cherchons une activité. Certains d'entre nous se la créent eux-mêmes: ils ont la capacité d'auto-allumage. D'autres se placent dans un environnement stimulant: ils ne s'enflamment que face à des sollicitations extérieures.

Tant que nous ne ressentons pas un niveau de pression suffisant, nous ne sommes que partiellement actifs, voire pas actifs du tout. Sans le fameux "bon stress", nous aurions une productivité nettement inférieure. Et nous en serions certainement frustrés.

Légers, simples? Exigeants, dangereux?

Toute la question, en vérité, est de savoir de quel niveau de pression nous avons besoin. Affectionnez-vous les environnements légers, simples? Ou les contextes exigeants, voire dangereux? Le manager averti saura vous offrir le cadre qui vous convient personnellement.

"Le rire est à l'homme ce que la bière est à la pression." Merci Alphonse Allais pour cette touche d'humour finale... qui aura détendu l'atmosphère.
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